La Ch’tite famille

Je l’avoue, c’est peut-être empreinte d’une peu de nostalgie de mon ancienne vie parisienne que je suis allée voir le nouveau film de Dany Boon : La Ch’tite famille. Il faut dire que j’étais tombée sous le charme de cet artiste plus que complet en visionnant Bienvenue Chez les Ch’tis, confortablement installée dans mon appartement du 6^e arrondissement. J’avais été bien curieuse de découvrir ce langage Ch’tis qui m’était alors inconnu. Encore plus surprise d’y percevoir quelques similitudes avec notre joual québécois. Ma curiosité m’avait même poussé à faire, alors, le voyage jusqu’à Lille pour apprécier cette culture en vrai.

Cela dit, depuis le visionnement de ce film, je suis devenue une fan de Dany Boon, moi qui avais, à cette époque, une réticence face à la comédie française. Chaque fois que M.Boon sort une nouvelle œuvre, je me bouscule pour l’écouter et je ne suis jamais déçue. J’ai particulièrement apprécié Rien à déclarer et Un plan parfait. Chaque fois, il m’entraîne avec lui dans son univers rocambolesque. Son humour me prend à coup sûr au détour! J’adore.

J’étais donc vendue avant même de m’assoir dans la salle numéro 1 du Clap. Cette fois-ci, Boon nous ramène dans l’univers des Ch’tis et met encore à l’honneur des visages familiers qu’il traîne avec lui de films en films. Architecte réputé, Valentin D. prétend être orphelin depuis qu’il connaît le succès. Le jour de son 80^e anniversaire, sa mère refait surface en plein vernissage. Un traumatisme crânien dû à un accident le fera revenir à ses racines Ch’tis. La réflexion est simple, mais oh combien vraie, basée sur les valeurs humaines authentiques. On aime l’humour fin dispersé ici et là et surtout la caricature du monde architectural esthétique, mais non confortable.

Un bon moment et un petit voyage en France, le temps d’un film!

À voir!

Bande-annonce